La méditation de Camille

Pourquoi « La méditation de Camille , genèse d'un titre» par Roberto Silien

Camille écrit, ce n’est pas un passe-temps ni une distraction, c’est sa manière de respirer. Dans son carnet, entre les pages blanches, elle trace les contours d’un monde qu’elle seule peut révéler par un simple murmure, un battement intérieur, un vertige parfois.

« La méditation de Camille », c’est un chant pour elles, ces femmes de plume, discrètes ou flamboyantes, celles qui noircissent des carnets posés sur les genoux dans le métro ou la nuit dans les recoins d’une insomnie, celles qui publient sous pseudonyme ou à visage découvert, celles dont les mots finissent par toucher d’autres âmes, même sans jamais franchir la porte d’une maison d’édition.

Certaines deviennent célèbres, d’autres entrent à l’Académie, mais peu importe la reconnaissance, ce qui compte, c’est le geste, l’acte d’écrire comme un acte de foi, un acte de soi. Comme Camille, elles méditent en silence avec leurs stylos et, chacune à sa façon, incarnent une femme de plume.

Ce texte est pour elles, écrivaines de toutes sortes qui construisent un monde en quelques lignes, qui transmettent, transforment et transmutent. À chaque mot posé, elles rappellent que l’écriture n’est pas un luxe mais une nécessité, un souffle.